Batik est un mot d’origine indonésienne signifiant ce qui se dessine, ce qui se peint. Le procédé consiste à faire des réserves sur le tissu de manière à empêcher le passage de la teinture ; la substance protectrice est principalement la cire et parfois l’amidon, les résines, les pâtes végétales, l’argile…Ce n’est pas une technique uniquement réservée à la soie mais c’est une technique de la peinture sur soie qui, donc, fait partie de l’histoire de la peinture sur soie.
Les plus anciens batiks que l’on connaisse ont été découverts en Egypte et datent du V°siècle , en Chine la technique du batik est connue depuis le VI°siècle et est introduite au Japon au VIII°siècle, en Inde, sans doute à cause du climat, on n’a retrouvé aucun reste de batik, cependant les fresques des grottes d’Ajanta datant des VI° et VII° siècles montrent des personnages dont les vêtements sont décorés au batik.. On retrouve les mêmes traces à Java et à Bali dans les temples antérieurs au XIII° siècle. C’est sur l’île de Java que le batik s’est pleinement épanoui.
En Europe le batik fut introduit par les hollandais au XVII°siècle,et au siècle suivant ils réalisent eux-mêmes leurs batiks en Hollande. Au début du XX° siècle la technique se répand en Angleterre et séduit les créateurs européens, notamment le grand couturier français Poiret. Engouement qui diminue peu à peu pour reprendre dans les années soixante.Actuellement on pratique cet art en Asie du Sud Est, au Japon, en Inde, en Chine, en Asie Centrale, au Caucase, en Afrique, aux Etats-Unis, ….et en France. On le pratique, aujourd’hui, de deux façons : Le batik traditionnel avec des réserves et l’immersion du tissu dans un bain de teinture.Le batik sur cadre avec des réserves et l’emploi de peintures liquides.
Pour fabriquer un batik il faut traditionnellement un tissu en fibres naturelles ( coton, lin, soie... ), de la cire d’Abeille et des pigments ( indigo, ... ). C'est un art de patience et de minutie.Le procédé consiste à appliquer, sur du tissu principalement de la soie, des bains de teintures en commençant par les tons les plus clairs. De la cire fondue est appliquée sur les endroits qui doivent être préservés avant trempage permettant de préserver des zones plus claires.
Après séchage l'opération peut être renouvelée avec une autre couleur et ce autant de fois que nécessaire. Au final on obtient un tissu où se mêlent différents tons ou contrastes juxtaposés ou superposés, formant toutes sortes de motifs.La cire étant incolore, il ne s'agit pas toujours d'un art précis, ce qui fait tout le charme de la méthode. De plus, lorsque la cire est sèche, elle forme de fines craquelures sur le motif. Ces craquelures sont souvent considérées comme le trait le plus caractéristique du Batik.
Il existe une autre façon d'exercer le batik de manière non traditionnelle. Il est possible par exemple d'appliquer la peinture directement sur le tissu avec des outils (pinceau, aérographe...). Cette technique permet de peindre sur d'autres matériaux comme le cuir, le bois (à l'état brut), ou bien les murs (technique du pochoir). Si vous souhaitez découvrir ou acheter des batiks, nous vous invitons à visiter notre boutique :
Les plus anciens batiks que l’on connaisse ont été découverts en Egypte et datent du V°siècle , en Chine la technique du batik est connue depuis le VI°siècle et est introduite au Japon au VIII°siècle, en Inde, sans doute à cause du climat, on n’a retrouvé aucun reste de batik, cependant les fresques des grottes d’Ajanta datant des VI° et VII° siècles montrent des personnages dont les vêtements sont décorés au batik.. On retrouve les mêmes traces à Java et à Bali dans les temples antérieurs au XIII° siècle. C’est sur l’île de Java que le batik s’est pleinement épanoui.
En Europe le batik fut introduit par les hollandais au XVII°siècle,et au siècle suivant ils réalisent eux-mêmes leurs batiks en Hollande. Au début du XX° siècle la technique se répand en Angleterre et séduit les créateurs européens, notamment le grand couturier français Poiret. Engouement qui diminue peu à peu pour reprendre dans les années soixante.Actuellement on pratique cet art en Asie du Sud Est, au Japon, en Inde, en Chine, en Asie Centrale, au Caucase, en Afrique, aux Etats-Unis, ….et en France. On le pratique, aujourd’hui, de deux façons : Le batik traditionnel avec des réserves et l’immersion du tissu dans un bain de teinture.Le batik sur cadre avec des réserves et l’emploi de peintures liquides.
Pour fabriquer un batik il faut traditionnellement un tissu en fibres naturelles ( coton, lin, soie... ), de la cire d’Abeille et des pigments ( indigo, ... ). C'est un art de patience et de minutie.Le procédé consiste à appliquer, sur du tissu principalement de la soie, des bains de teintures en commençant par les tons les plus clairs. De la cire fondue est appliquée sur les endroits qui doivent être préservés avant trempage permettant de préserver des zones plus claires.
Après séchage l'opération peut être renouvelée avec une autre couleur et ce autant de fois que nécessaire. Au final on obtient un tissu où se mêlent différents tons ou contrastes juxtaposés ou superposés, formant toutes sortes de motifs.La cire étant incolore, il ne s'agit pas toujours d'un art précis, ce qui fait tout le charme de la méthode. De plus, lorsque la cire est sèche, elle forme de fines craquelures sur le motif. Ces craquelures sont souvent considérées comme le trait le plus caractéristique du Batik.
Il existe une autre façon d'exercer le batik de manière non traditionnelle. Il est possible par exemple d'appliquer la peinture directement sur le tissu avec des outils (pinceau, aérographe...). Cette technique permet de peindre sur d'autres matériaux comme le cuir, le bois (à l'état brut), ou bien les murs (technique du pochoir). Si vous souhaitez découvrir ou acheter des batiks, nous vous invitons à visiter notre boutique :
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