samedi 25 juin 2016

Le choix des couleurs dans le Feng Shui


Les couleurs sont un élément essentiel dans le Feng Shui. D'après le Tao, toute chose vient de l'interaction du yin et du yang. Yin est la couleur noire qui absorbe toutes les couleurs et Yang est le blanc qui les reflète.

La couleur est une vibration à laquelle chacun de nous répond sur de nombreux plans, conscients et inconscients. Elle modifie la sensation éprouvée dans différents lieux et à un effet sur notre humeur. La couleur c'est aussi la lumière puisque la lumière contient toutes les couleurs, chacune avec son propre rayonnement. La situation est différente selon chaque maison et chaque pièce. La qualité de la lumière dépend de la taille, de l'aspect et du décor des fenêtres, de la lumière artificielle et de la dimension des pièces.

Les matériaux utilisés pour le sol, le décor et les tissus reflètent et transmettent la lumière ou l'absorbent. La couleur permet de créer une illusion :

- de taille : les teintes sombres absorbent plus de lumières que les claires,
- de profondeur : les pigments naturels attirent la lumière ou la reflètent selon l'heure du jour et la saison,
- de mouvement : des taches de couleurs produisent mouvement et énergie dans la pièce.


Dans le Feng Shui chaque couleur à sa signification :


Le bleu : le bleu, paisible et apaisant, est lié à la spiritualité et la contemplation. Il convient très bien dans une chambre mais à éviter dans une salle à manger ou un bureau.

Le blanc : le blanc symbolise les nouveaux départs, la pureté et l'innocence. Idéal pour les salles de bains et les cuisines mais à éviter dans les chambres et les salles à manger.

Le brun : le brun évoque la stabilité. Il convient bien à un bureau mais pas à une chambre.

Le jaune : le jaune est associé à la clarté et l'intelligence, il stimule le cerveau et facilite la digestion. Il convient aux couloirs et aux cuisines mais à éviter pour une salle de bains.

Le noir: le noir est mystérieux et indépendant. Il convient à des chambres d'adultes ou d'adolescents mais est à éviter pour celles des jeunes enfants, ainsi que pour les bureaux et salles de séjours.

L'orange : couleur puissante et gaie, l'orange encourage la communication. Il est idéal pour une entrée, une salle de séjour ou une salle à manger mais est à éviter dans une chambre.

Le rose : le rose est lié à la pureté d'esprit. Il convient très bien aux chambres mais pas à la cuisine ni aux salles de bains.

Le rouge : le rouge est stimulant, il est associé à la chaleur, la prospérité. Il réduit la taille des pièces et augmente celle des objets. Il ne convient généralement pas aux salles à manger, aux chambres d'enfants, cuisines ou ateliers.

Le vert : le vert est symbole de croissance, de fertilité et d'harmonie. Il convient très bien à une salle de bain mais est à éviter pour un bureau ou une salle de jeu.

Le violet : le violet encourage la vitalité et convient très bien aux chambres mais est à éviter dans une salle de bains ou une cuisine.

vendredi 17 juin 2016

Les peintures murales tibétaines


Les murs intérieurs des monastères tibétains sont remarquables par leurs peintures élaborées. Couvrant des murs entiers, elles transforment les pièces en un environnement spirituel qui encercle et même submerge le fidèle de représentations expressives des nombreux mondes bouddhiques. L'effet produit par ces intérieurs est rendu encore plus spectaculaire par le contraste brutal avec le paysage extérieur, souvent aride et battu par les vents. De par le monde, beaucoup de structures religieuses sont conçues pour intensifier l'expérience religieuse par l'effet visuel ; c'est le cas des déploiements d'or des murs recouverts de mosaïques.

Dans le monde asiatique, rares sont les transitions d'une efficacité spirituelle plus grande que l'expérience vécue quand on pénètre dans un monastère tibétain : on est soudain entouré de rangées de peintures et d'images qui proclament la sainteté du lieu et transportent le spectateur dans un environnement immatériel et transcendant.

Les peinture murales tibétaines sont composées d'un mélange de tempera et de colle, préparé à partir de peaux d'animeaux bouillies, et appliqué au pinceau. Les peintures sont étalées sur une mince couche d'apprêt blanche, souvent faite de gypse avec un liant de colle et d'amidon, et recouvertes d'une couche d'argile fin poncée avec une pierre plate. Les murs proprement dits, souvent en brique d'argile, sont recouverts d'un enduit grossier de glaise mélangée à de la paille, des petits cailloux et d'autres matériaux organiques pour résister aux craquelures et obtenir une liaison appropriée ; l'argile et l'apprêt sont appliqués sur cet enduit.

Deux techniques différentes, empruntées à l'Inde du Nord, servaient en général à la peinture des figures. Les visages et les parties du corps dénudées étaient traités en trompe-l'oeil par le jeu des ombres unies pour obtenir un effet de volume, tandis que les vêtements étaient rendus par des aplats souvent ornés de motifs décoratifs aux riches détails, mais sans effet de volume. Ces procédés sont toujours utilisés aujourd'hui, les artistes continuant à améliorer les murs en faisant de nouvelles peintures.

La peinture murale est un must en décoration, si vous trouvez un artiste capable de peindre vos murs (cela se trouve), les pièces ainsi décorées auront une ambiance et une tonalité particulière qui créera une atmosphère qu'aucune autre décoration murale ne parviendra à atteindre.    

samedi 11 juin 2016

Le symbolisme en chine


Les symboles constituent une part importante du répertoire décoratif chinois. Les deux motifs pré-éminents sous le dragon et le phénix. Depuis la haute Antiquité, le dragon est considéré comme un animal bénéfique apportant la pluie ; il émerge des profondeurs de la terre ou de l'océan au printemps, pour s'y réfugier lors de l'équinoxe d'automne.

Dans la cosmologie, il est associé à l'est, au chiffre cinq et à la couleur verte. Le motif du dragon à cinq griffes est, sous la dynastie Qing, réservé à l'Empereur. L'impératrice est elle associée au phénix. Ce roi de la gent ailée n’apparaît qu'en période de paix et prospérité, ou pour augurer d'un heureux événement ; il est associé au sud et à la couleur rouge.

Sous la dynastie Han fut codifié un système un système complexe de correspondances entre les couleurs, les directions, les vertus cardinales, etc. et les cinq éléments (terre, eau, bois, feu et métal) à l'oeuvre dans le processus permanent de création et de destruction de l'univers, et résultant de la dynamique du yin et du yang.

Selon ce système, la dynastie Qing est associée à la couleur jaune et au centre ; le centre, qui désigne la position d'équilibre du yin et du yang, est synonyme de raison et de maturité.


Depuis la dynastie des Ming, les symboles sont regroupés en séries bien définies, mais connaissant des variantes. Ainsi les douze symboles représentés par paires sur la robe des empereurs Quing sont : le soleil, la lune, les étoiles, la montagne, le dragon et l'oiseau multicolore, qui correspondent aux points cardinaux et au centre ; le symbole fu et la hache, qui rappellent le pouvoir judiciaire du souverain ; la plante aquatique, le millet et le feu, qui représentent les cinq éléments.

Parmi les séries les plus fréquentes, on trouve les "Huit Précieux" de bon augure : la perle, la sapèque, le losange, le miroir, la pierre musicale, les livres, les cornes de rhinocéros et la feuille d'armoise ; et les "Huit symboles" bouddhistes : le vase, la conque marine, le parasol, le dais, la fleur de lotus, la roue de la Loi, le poisson et le noeud sans fin.

Les symboles de longévité les plus populaires sont le cerf, la grue, le pin, la pêche ou encore le champignon lingzhi ; celui -ci forme notamment la tête du sceptre ruyi, "qui réalise les désirs", souvent offert lors des anniversaires.  

samedi 4 juin 2016

Le Musée des Beaux-Arts de Hanoi au Vietnam


Aménagé dans un bel édifice de style colonial vietnamien, l'ancien internat Jeanne-d'Arc, lycée de jeunes filles par les sœurs ; à l'époque, toutes les filles européennes d'Indochine venaient faire leurs études ici. Il présent des collections de peintures, sculptures, art populaire et ethnographie. Tout y est agencé de manière très pédagogique, les tableaux sont regroupés par techniques : estampes, peinture sur soie, laque…une constante surprend de ce musée : le nombre impressionnant d'œuvres inspirées des différentes guerres. Un véritable condensé de l'histoire du pays au travers de ses artistes.

L'organisation du musée est la suivante :

Rez-de-chaussé : cette partie est dédiée à l'art de la préhistoire, essentiellement celui du nord du pays au XIXème siècle. On peut y voir de nombreuses représentations de Bouddha et de moines en bois peint ainsi que des peintures d'influence chinoise. On y trouve également des sculptures des XIIème et XIIIème siècles de la Dynastie Ly, et des XIIIème et XIVème siècles de la Dynastie Tran.

1er étage : il est consacré aux arts du début du XXème siècle et aux peintures sur laque. Deux périodes : l'une de 1930 à 1945 (époque coloniale) et l'autre de 1946 à 1954 (luttes anti-coloniales). On y découvre de beaux fusains et bois gravés représentant l'oncle Hô, des scènes de la vie paysanne etc. Quelques sculptures contemporaines sont parsemées le long du couloir. A noter une très belle boutique de souvenirs avec une large gamme de beaux tableaux à acheter pour les amateurs d'art vietnamien.

2ème étage : Cet étage abrite la section consacrée à la peinture sur soie, à l'huile ou sur papier, essentiellement contemporaine, ainsi qu'aux nombreuses sculptures d'inspiration socialiste révolutionnaire, mais moins grandiloquentes et moins figées que leurs cousines soviétiques. Pour les amateurs du genre, les œuvres sont de belles qualités.

Bâtiment annexe : le 1er étage est consacré aux arts folkloriques du Vietnam. On y trouve des peintures et sculptures composées de statues et marionnettes. Au sous-sol, dans une salle moderne et climatisée, est exposée une grande variété de céramiques dans un ordre chronologique bien agencé et dont les pièces vont du XIème au XXème siècle. Se suivent ainsi des poteries des dynasties Ly, Tran, Le So, Le Mac, Nguyen et pour finir à la période contemporaine.

La pagode japonaise

La pagode (tô) est l’édifice central du temple bouddhique au VIIe siècle. Si l’origine est indubitablement chinoise, il est difficile ...