samedi 30 avril 2016

Le jardin Balinais


Lesjardins balinais sont connus pour leur feuillage luxuriant et l'utilisation du teck dans le mobilier de jardin et les éléments de décors. Les touristes qui vont à Bali veulent souvent veulent ramener un soupçon de style indonésien dans leurs jardins potagers,à leur retour. Les caractéristiques majeures pour un jardin balinais sont la couleur, des plantes luxuriantes et des éléments de décoration indonésienne.

La couleur : C'est un élément majeur. Utilisez une touche d'orange, de pourpre et d'or si vous voulez reproduire l'aspect d'un jardin balinais. Le Orange est une couleur spirituelle à Bali et est souvent utilisé dans la décoration. Choisissez des pots de couleur orange vif et mettez les tout au long de votre jardin et de l'arrière-cour. Sélectionnez des tailles et des formes différentes pour créer un intérêt visuel. Le pourpre et l'or peuvent être mis dans le choix des tissus de vos coussins de chaises de jardins et de vos coussins de chaises-longues.

L'utilisation des plantes : Choisissez des plantes luxuriantes pour les pots Oranges. Si vous habitez dans une région tempérée ou froide prenez garde à rentrer les plantes en hiver qui pour les plus fragiles peuvent mourir par temps de gel. Vous pouvez planter des plantes rouge ou rose, dans certains de ces pots, pensez à utiliser des philodendrons et philodendrons Xanadu pour une toile de fond vert pour tous les pots oranges. Vous pouvez aussi planter des bambous dans différents endroits de votre jardin balinais. Le bambou est résistant et survivra à l'hiver si il ne gèle pas trop fort dans votre région. Vous pouvez aussi planter des palmiers pygmées, des dattiers et de fougères luxuriantes afin de créer un jardin balinais luxuriant.

Les éléments de décoration indonésienne : Placez des grosses têtes de Bouddha près des regroupements des pots d'orange. Vous pouvez même acheter une fontaine avec une tête de Bouddha pour créer un oasis de calme à l'arrière. Acheter des bancs en teck placez-les de façon stratégique près de la fontaine. Le teck est couramment utilisé dans les jardins balinais. Les meubles de patio en teck peuvent également ajouter à l'ambiance indonésienne de votre jardin. 

Vous pouvez même acheter une grande porte en teck pour marquer l'entrée de votre jardin. Ces portes sont vendues dans les magasins spécialisés dans le mobilier en teck de Bali. Créez un chemin de pierre vers votre fontaine Bouddha. Ce chemin sinueux encouragera ceux qui visitent votre jardin balinais à s'y se promener votre jardin et à admirer le paysage.

samedi 23 avril 2016

L'architecture vietnamienne


L'architecture vietnamienne fut portée sur les fonds baptismaux par plusieurs parrains qui l'influencèrent : Chinois au nord, Indiens et Khmers au sud. C'est d'abord dans le tracé des villes, des palais, temples, tombeaux impériaux et maisons communales qu'on découvre l'architecture vietnamienne traditionnelle. Villes, tombeaux, palais étaient dessinés suivant des critères astrologiques et géographiques très précis. Pour déterminer le site, on appliquait la géomancie, science prenant en compte la configuration des astres au moment de la recherche du site, et aussi, parfois, des histoires de yin et de yang.

Des villes comme Hanoi et Huê, les grands tombeaux impériaux, les temples de Hoa Lu….répondirent à cette architecture. La rencontre avec le bouddhisme permit à l'architecture vietnamienne de s'enrichir et de se détacher de l'influence chinoise. Du point de vue technique, ce qui primait, c'était le toit. Aussi les architectes portaient-ils tous leurs efforts sur les piliers et la charpente, fixée avec des chevilles (sans clou) et sculptée abondamment, contrairement à la charpente chinoise qui était avant tout laquée. Les murs n'étaient souvent que des remplissages de bois et de brique. Ce sont surtout les temples qui exprimèrent cette autonomie. Construits en forme de "h", ceints de murs sur trois côtés et d'un grand portique sur le devant, ils essaimèrent dans tout le Vietnam. Plus tard c'est dans l'édification des maisons communales dédiées au génies protégeant les villages, que s'exprima pleinement l'art vietnamien, notamment du XVIIème au XIXème siècle.

Quand aux pagodes, elles présentent souvent le même plan : trois salles en parallèle reliées au milieu par un couloir ou de petits ponts. La première, genre vestibule ou narthex, avec deux immenses génies (le bon et le méchant ou le bonheur et le malheur, ainsi que d'autres petits génies protecteurs). Au milieu, les brûle-parfums, les plateaux d'offrandes, les énormes grelots de prières en forme de carpe. Dans la dernière salle, les représentations des plus célèbres mandarins et bonzes ainsi que des bouddhas du passé, du présent et de l'avenir.

L'architecture rurale vietnamienne utilise bien sûr les matériaux offerts par la nature : bois , bambou, palme, chaume de riz. Elle exprime deux influences : sur pilotis, c'est proche du style thaï ; de plain-pied, on est plus proche du style chinois. Là aussi la charpente est l'élément le plus important de la construction. A noter que la chaume de riz et les feuilles de palmes sont de plus en plus remplacés par des tuiles dites "bordelaises". Il est amusant de découvrir qur cette technique de tuile mécanique, introduite par des colons français pour leurs villas au XIXème siècle, s'est répandue au fin fond des campagnes vietnamiennes.

Quand à l'architecture moderne, elle se distingue par le style colonial français aux réminiscences néoclassiques haussmanniennes, Art déco ou style villas de Cabourg. Elle fut relayée à l'indépendance par l'architecture soviétique néostallinienne, le monumental bétonné et grandiloquent, dont l'un des plus beaux fleurons est la mairie de Hanoi.    

samedi 16 avril 2016

Les figures du wayang kulit javanais


Le wayang kulit javanais (wayang=ombre fantôme Kulit=cuir) est un jeu de figures plates exécutées en cuir. Un cadre en bois vertical, tendu d'un tissu blanc transparent, forme la toile de projection pour les figurines. Celles-ci sont mues par le récitant du conte à présenter, le dalang. Au dessus du dalang est suspendue une lampe qui éclaire l'écran. A gauche du dalang est placée une caisse rectangulaire dont la longueur est perpendiculaire à l'écran, et où se trouvent les figures et accessoires. A cette caisse sont suspendues des plaques de métal pour créer des effets sonores.

Les figures sont nombreuses et souvent superbes. Pour réaliser ces figures on découpe dans un parchemin de cuir la forme à grand trait du personnage souhaité ; puis on dessine les détails à l'aide d'une pointe, on les découpe à l'aide de gouges de formes et de tailles diverses. La figure entière est alors passée à la détrempe blanche, puis elle est peinte en différentes couleurs. On se sert à cet effet également de feuilles d'or. Les figures du wayang sont caractérisées par une stylisation très poussée, aussi bien dans la représentation du corps humain que dans la manière de représenter la chevelure, le costumes et les bijoux. La peau est généralement dorée ou noire tandis que le visage peut être peint différemment : doré, blanc, noir, rouge, rose ou bleu.

Une caractéristique des figures wayang est l'allongement très accentué de la ligne des épaules. Le visage est lui toujours vu de profil tandis que le corps se présente partiellement de face. Il existe deux positions pour les jambes : soit écartées l'une de l'autre, pour les guerriers par exemple, soit serrées l'une contre l'autre pour les femmes en particulier. Les pieds sont généralement tournés vers une même direction.

Cet art très ancien, qui serait né vers l'an mille de notre ère, sert à créer un monde irréel où les idées prennent forment et où l'imagination crée une réalité. Le wayang kulit servit longtemps d'intermédiaire pour les méditations mystiques. Aujourd'hui en décoration, ces figures superbes en cuir font de superbes objets de décoration murale pour donner un style indonésien à une chambre ou un salon par exemple.

samedi 9 avril 2016

La sculpture coréenne



Les plus anciens exemples connus de sculpture en Corée sont des sculptures rupestres exécutées sur une falaise en bord de rivière, appelée Pagudae, dans la province du Kyongsang du Nord, ainsi que quelques figures humaines et animalières faites d'argile, d'os ou de pierre, déterrées de sites datant du néolithique. Des figurines similaires en bronze, en terre cuite ou en argile, furent également produites à l'âge du bronze. Toutefois, ce n'est pas avant le IVème siècle , lorsque le bouddhisme fut introduit dans les Trois Royaumes, que la sculpture commença à se développer de manière significative, à la fois du point de vue de la qualité que de la quantité.

Chacun des Trois royaumes, Koguryo, Paekche et Shilla, fut un fervent adepte de la religion nouvellement introduite, c'est pourquoi les sculptures d'images bouddhiques et de pagodes devinrent l'activité essentielle de leurs artisans. Avec une grande ferveur artistique et religieuse ils sculptèrent de nombreuses statues bouddhiques et des pagodes de formes variées, en bronze, en pierre et en bois.

Les différences régionales des Trois Royaumes s'effacèrent peu à peu, au fur et à mesure de l'assimilation des arts de la Chine des Tang. La sculpture bouddhique connut son âge d'or au cours des deux siècles qui suivirent l'unification de la péninsule par Shilla, en 676. La grotte de Sokkuram, près de Kyongju, qui date du milieu du VIIIème siècle, constitue le plus bel exemple de sculpture bouddhique de cette époque.

Lorsque la dynastie Koryo proclama le bouddhisme religion d'Etat, la sculpture bouddhique poursuivit son essor et quantité  d'œuvres de l'époque révèlent une excellente qualité artistique. A l'avènement de la dynastie Choson vers la fin du XIVème siècle, la nouvelle aristocratie supprima la religion d'Etat, entraînant aussi le déclin rapide de la sculpture bouddhique. L'art de la sculpture en général souffrit d'une détérioration notable durant toute la période Choson car l'ensemble de la société dominée par l'éthique confucéenne ne l'estimait guère.

Malgré une brillante tradition de sculpture en pierre et en bronze, à l'époque antique et médiévale, ce n'est que récemment que la Corée a vu naître la sculpture moderne. Le premier sculpteur d'importance des temps modernes fut Kim Pok-chin qui étudia au Japon, vers la fin des années 1910. Tout développement dans ce domaine fut contrecarré par la politique coloniale japonaise, et la plupart des sculpteurs se contentèrent d'imiter les techniques occidentales. La communauté artistique coréenne retrouva une certaine vitalité après la guerre de Corée (1950-1953), et la sculpture moderne devint un art à part entière dans les années 60, lorsque apparurent les écoles réalistes et abstraites, et que les sculpteurs commencèrent à utiliser une grande variété de matériaux.

vendredi 1 avril 2016

La sculpture Gupta en Inde


L'œuvre collective des poètes et des prêtres fournit l'imagerie de la sculpture indienne de la période Gupta. Ces sculptures représentent souvent des scènes érotiques car il était considéré que l'étreinte d'une belle femme était la plus haute félicité que l'on pouvait espérer.Les sculptures Gupta explore la beauté féminine dans tous ses aspects, tout en l'associant au symbolisme de la fertilité lié aux yakshas et yakshis ; en échange, elles pénétrèrent dans l'art religieux lorsque les couples de yakshas devinrent partie intégrante de la décoration du stupa et du temple : le Kalpadruma et le Kalpalata (Arbre de Paradis), le lotus et la mare au lotus, la vase d'eau (purnaghata), la déesse-arbre, les musiciens célestes (Gandharvas), Sri-Lakshmi (la déesse de la beauté), et plus tard la Grande Déesse sous ses nombreux aspectes : vierge et mère, déesse de la luxure et déesse de la mort.

La représentation des dieux se révéla plus difficile dans la sculpture Gupta. Il fallut quatre siècles de civilisation Gupta pour élaborer une iconographie clairement définie. L'art représentait le caractère des dieux par tout un système symbolique de poses (asana et sthana), de gestes (mudra), d'armes et d'instruments (ayudha) et enfin d'acolytes. Plusieurs têtes signifiaient l'omniscience, plusieurs bras(et jambes), l'omnipotence. La position yoga (yogasana), le corps raide et les jambes croisées, était le symbole de transcendance. Une posture aisée (lalitasana), le personnage assis sur une jambe, l'autre pendante ou ramenée vers le haut, dénotait la présence miséricordieuse de la divinité. La position assise à l'européenne (pralambapada) ou debout (sthanaka) était un signe d'autorité, tandis que le saut (alidhasana) indiquait un danger démoniaque. La couronne était réservée aux rois célestes (Kirita-mukuta), la chevelure d'ascète (jata-mukuta) était liée à la transcendance, des différences de coiffures et de bijoux indiquaient le rang des déesses ou des reines. Diverses positions des mains (mudra) dénotaient la prédication, l'explication, la prière, la méditation, l'avertissement, la menace etc. Les attributs placés dans les des personnages étaient soit des symboles cosmiques comme la canne (puissance physique), le lotus (croissance biologique), le disque (le temps), la conque (espace,son), soit des instruments indiquant la fonction du dieu : par exemple les instruments sacrificiels pour Brahma, le feu pour Agni (dieu du feu), le disque, le lotus et les flèches pour le dieu du soleil, le luth et le livre pour Sarasvati, déesse de la sagesse et de l'art, le miroir et le lotus pour Lakshmi, le crâne-tambour pour toutes les divinités démoniaques, ls armes pour les dieux et les déesses terribles.

Ces attributs pouvaient être combinés de différentes façons, les grandes divinités étant en principe considérées comme étant au-delà du bien et du mal, apparaissant sous une forme bienveillante ou terrifiante selon leur fonction du moment ou l'humeur du fidèle. La divinité la plus vénérée des empereurs Guptas était Vishnu, le roi du ciel, assis sur l'aigle solaire Garuda, ou en compagnie de son épouse Lakshmi, ou dormant en Narayana (créateur) sur le serpent Ananta (éternité). Ses incarnations favorites étaient Rama, le grand géros et roi idéalisé du passé ; Krishna Vasudeva, fondateur du culte Bhagavata, de plus en plus assimilé au yaksha local de Mathura. Le culte de Siva était beaucoup moins important et peu présent dans la sculpture Gupta.

La pagode japonaise

La pagode (tô) est l’édifice central du temple bouddhique au VIIe siècle. Si l’origine est indubitablement chinoise, il est difficile ...