samedi 28 mai 2016

Les Thangkas tibétains


Les peintures tibétaines sont surtout connues sous leur forme portative, les thangkas, réalisés sur toile et destinés à être accrochés. Comme les peintures murales, les tangkas servent d’intermédiaires entre les mondes ds mortels et des dieux. Les peintures religieuses sont consacrées, puis ensuite considérées comme habitées par le dieu qu'elles représentent : elles deviennent donc un reflet exact de son essence. Les thangkas adoptent un format vertical ; faciles à rouler, ils mesurent en général entre cinquante centimètres et un mètre cinquante de haut.Toutefois il existe aussi d'immenses thangkas, réservés aux cérémonies particulières, et nécessitant des dizaines de personnes pour les déployer.

Il s'agit en fait de bannières appliquées si grandes qu'elles peuvent être vues par des milliers de fidèles ; elles transmettent un sentiment de présence spirituelle en rapport avec leur taille. En général, les thangkas sont peints sur une toile de coton tendue sur un cadre de bois ; les contours des sujets sont faits au pochoir puis remplis de couleurs et détails.

Les thangkas roulés pouvaient facilement être transportés à travers la vaste sphère culturelle tibétaine. Ainsi la diversité des styles et des techniques des peintures de la cache découverte par des explorateurs russes à Khara Khoto au début du siècle évoque des techniques locales ainsi que des méthodes importées du Tibet, d'où est tiré le style qui domine dans ces peintures.

Beaucoup de Thangkas, en provenance du tibet, on traversé l'Asie centrale jusqu'au royaume chinois de Xixia, emportés par des pèlerins et des marchands, mais d'autres ont indubitablement été crées sur place. Un motif en damiers qu l'on reconnait dans le tissage de la toile de coton de certains thangkas n'a jamais été retrouvé au Tibet, mais il a derrière lui toute une tradition de la peinture d'Asie centrale. On a avancé que, plus qu'une technique régionale, il s'agissait peut-être d'une méthode réservée aux peintures religieuses importantes.

Un dessin préliminaire apparaît parfois sur les thangkas à certains endroits là ou la peinture est usée, mais il est rare de retrouver un dessin complet.Une des variantes  techniques les plus intéressantes  des tangkas peut être observée dans les peintures dîtes noires. Les plus anciennes datent de la seconde moitié du XVIIème siècle et il existe toute une gamme de variantes : lignes dorées sur fond noir, grandes figures, décor important, couleurs nombreuses, auréoles orange et flammées. Les peintures noires ont offert aux artistes tibétains au autre moyen d'évoquer des visions de mondes mystérieux et transcendants . tout comme les dieux féroces qui sont souvent le sujet de ces thangkas, le noir symbolise l'obscurité de la haine et de l'ignorance.

Les thangkas sont une pièce majeure dans la décoration d'une chambre ou d'un salon. Ils sont assez chers mais l'effet qu'il procurent est sans comparaison avec d'autres objets similaires.

dimanche 22 mai 2016

Réaliser une assiette ethnique asiatique




De plus en plus d'adeptes de la déco veulent, dans le cadre de loisirs créatifs, créer leurs propres objets. Nous vous proposons ici de réaliser vos assiettes murales de décoration asiatiques ethniques vous avez besoin des articles suivants :

- assiettes plates
- peinture acrylique (noire, rouge ou autre)
- 1 pinceau plat
- cerne relief or, cuivre et nacre
- cutter, papier
- maxi glu, vernis
- pompons 10 cm rouges
- perles ou clous à tête décorative

1/ Préparez le support : avec le pinceau plat, peignez l'assiettes avec la penture acrylique noire, ou de la teinte de votre choix, selon l'effet désiré. laissez sécher. Peignez ensuite l'autre face. Laissez sécher. Si nécessaire, passez une deuxième couche.

2/ Reportez le dessin : tracez un cercle au crayon sur une feuille de papier en vous servant de l'assiette comme gabarit. Puis reportez très soigneusement dans ce cercle les contours du motif choisi, en vous aidant du papier carbone.

3/ Appliquez le pochoir : évidez avec minutie les formes géométriques à l'aide d'un cutter. Pour un résultat précis, aidez-vous d'une règle en métal. Au crayon, reportez un à un les motifs sur l'assiette, en suivant les bords intérieurs des parties découpées.

4/ Peignez les motifs : peignez en rouge les zones concernée. Laissez sécher. Appliquez le vernis sur toute la surface et laissez sécher. Avec le cerne relief, réalisez des pointillés en suivant les contours des motifs.

5/ Ajoutez les pompons au dos et fixez-les avec de la maxi glu. Collez des perles sur la face visible. 

samedi 14 mai 2016

Les bonsaïs



Comme de nombreuses traditions japonaises, l'art de bonsaïs serait, à l'origine, une technique chinoise développée au VIème siècle sous la dynastie Tang. Au japon les premières mentions de bonsaïs remontent à l'époque Kamakura (1192-1333), mais c'est à partir du milieu du XVIIème siècle que les japonais apprivoisent la technique en l'améliorant."Bonsaï" vient des mots "bon" "sai" signifiant littéralement "arbre" et "pot", il s'agit littéralement donc d'un arbre en pot.

Réservé dans un premier temps à la noblesse, l'art du bonsai gagne peu à peu toutes les couches de la population. Comme l'art floral, il symbolise la relation de l'homme avec le ciel et la terre. Le bonsaï est un objet d'art vivant dont seul celui qui l'a soigné connait l'histoire tortueuse.

Il existe quatre grands groupes de bonsaïs. Dans le premier se trouvent les bonsaïs à un seul tronc ; dans le second, les bonsaïs à tronc multiples ; dans le troisième, ceux qui sont composés de plusieurs arbres de la même espèce et, dans le quatrième, ceux qui le sont d'espèces différentes. Ces arbres miniatures demandant un soin extrême, ils sont au japon, l'objets d'expositions et de concours.

Pour les bonsaïs d’intérieur, il est conseillé de choisir des espèces tropicales. On peut les mettre en extérieur en été mais en hiver ils doivent être près d'une fenêtre mais à l'abri des courants d'airs froids. Un bonsaï d'intérieur est du plus bel effet pour une décoration japonaise dans un salon, posé par exemple sur un buffet, en particulier si il est de belle taille.

Les bonsaïs d'extérieurs quand à eux sont les pièces maîtresses des jardins japonais, il faut les mettre particulièrement en valeur car ils y apportent une distinction unique.  

L'important en bonsaï est de chercher un bonsaï qui inspire, évoque et crée une émotion par la forme et les couleurs de son tronc, ainsi que par le type et la densité de ses feuilles. Les pots ou les plateaux pour bonsaïs en grès sont du plus bel effet pour mettre en valeur votre arbre.

La pagode japonaise

La pagode (tô) est l’édifice central du temple bouddhique au VIIe siècle. Si l’origine est indubitablement chinoise, il est difficile ...